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 Petit texte inspiré de ma vie

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Ronhin
Buveur occasionnel
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Ronhin


Masculin Localisation : Sur ma planète (K44)
Date d'inscription : 04/11/2009

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MessageSujet: Petit texte inspiré de ma vie   Petit texte inspiré de ma vie Icon_minitimeJeu 24 Déc - 16:05

Depuis quelques temps, je fais des rêves étranges. Dans ces rêves, je vis une vie normale, la mienne.

Je rêve donc de ma vie banale avec son train train quotidien: je me lève, je vais à l'école, je m'amuse avec les gars de ma classe, j'écoute les profs quand ce qu'ils disent semble être un truc important ou intéressant, je rentre chez moi, je joue, je mange, je dors et ça recommence...

Aujourd'hui, il neige comme ce n'est plus arrivé depuis des années, le manteau blanc de noël arrive un peu tard. Aujourd'hui, je me sens bizarre, je mets ça sur le compte de la neige. Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres, j'ai une envie de promenade et je décide d'assouvir mes envies. Je marche, je marche, puis, soudainement, je tombe, je tombe de très haut, le sol semble être à des kilomètres de moi. Alors que je tombe, je prend conscience que je suis occupé à rêver et que ma chute ne me fera pas mal...

Chute. Haut. Longue. Atterrissage. Bizarre. Pas douleur. Sensation désagréable. Plus neige. Rêve continue. Debout. Sensation désagréable empire. Qu'est ce? Où? Avancée. Sensation augmente chaque pas. Probablement douleur rêves. Douleur. Jambe droite bouge pas. Avance doucement. Difficilement. Douloureusement.

Étonnement, tel est ma réaction face à cette gigantesque muraille qui se dresse devant moi. Je m'approche mais plus je m'avance, plus l'étonnement augmente, tout ce que je vois est si pittoresque. Une reconstitution? Un jeu de rôle grandeur nature? Dans ce cas, c'est bien imité: les paysans ont leurs vêtements usés, ils paraissent sales à cause de la journée de travail qu'ils viennent de faire. Les gardes à l'entrée de la ville ont une allure prestigieuse avec leur superbe armure flamboyante, bien que visiblement harrassés par leur tour de garde.

Je m'approche d'un garde afin de me renseigner. Rapidement, en me voyant, il m'embarque et me conduit à un grand bâtiment visiblement un bâtiment public. Dans ce bâtiment, il baragouine quelque chose à un médecin ayant, comme anciennement, une bougie sur le front. Il me baragouine aussi quelque chose que je ne comprends pas, puis il me fait une piqûre et je m'endors rapidement.

A mon réveil, je suis dans un hôpital conventionnel avec des médecins en blouse blanche et surtout sans bougies. D'abord déstabilisé, je me rends compte que je suis devant un poste de télévision et que mon voisin très bavard, ne pouvant s'empêcher de me raconter le flux de personnes venant me voir, est habillé normalement.... quel rêve étrange, il se termine visiblement là où reprend le cours de ma véritable existence. Je prenais conscience de mon retour à la réalité quand l'infirmière vint me voir et m'informer de mon état: j'étais là pour une crise d'épilepsie me causant des hallucinations...

Sorti de l'hôpital, je dois prendre toute une série de médicaments pendant quelques temps, pour éviter de refaire une crise. Je ne peux pas m'approcher d'un écran non plus, c'est trop risqué. Je n'ai pourtant pas le souvenir d'avoir approché un écran, mon dernier souvenir est une promenade dans la neige. Les médicaments m'endorment, je dors sans rêver...

Aïe, j'ai mal à la tête. Où suis je? Un rapide regard autour de moi indique que je me réveille dans cet hôpital où les toubibs ont une bougie sur le front. L'un d'eux, voyant que je suis éveillé, s'approche de moi et me demande si je vais bien.

"-Et bien, ce serait plutôt à vous de me le dire ça non? On est où ici?
- Hum, à vrai dire, quand vous êtes arrivé, vous étiez dans un sale état, j'ai fais tout ce que j'ai pu mais même après, vous êtes resté inconscient une semaine.
- Ben j'ai un peu mal à la tête mais c'est tout. Vous n'avez pas répondu, on est où?
- Dans l'hôpital de la petite ville de Daurade. C'est un garde qui vous a mené ici, vous étiez vêtus de vêtements dont le tissu m'intrigue fortement, nous n'avons rien de semblable ici."

C'est à ce moment que je fais attention à la façon dont je suis vêtu: un drap me recouvre simplement, c'est étrange et fort gênant mais j'ose tout de même continuer de poser des questions, je voudrais comprendre.

"- Euh, quel est le nom de ce garde, je voudrais le remercier. Et qui s'est occupé de m'ôter mes vêtements? Et où sont ils?
- Gardakan est le nom du garde vous ayant mené ici. C'est notre infirmière qui s'est occupé de vos vêtements, je vais l'appeler. Mais dites moi, où vous êtes vous procurer ces vêtements?
- Ben au magasin, comme tout le monde.
- Un magasin où l'on vend des vêtements? C'est étrange, très étrange. Qui est le propriétaire de cet endroit?
- Aucune idée, c'est une multinationale, rien de privé.
- Qu'est ce que multinationale?
- Euh... un terme pour définir un marchand nomade, il passait par là.

Il appela ensuite la fameuse infirmière, il s'agissait d'une femme d'une quarantaine d'année, brune aux yeux bruns. Elle était de taille moyenne et de corpulence normale. Elle arriva avec un grand sourire charmeur, montrant sa gentillesse et sa bonté.

"- Bonjour."

Sa voix était mielleuse, elle semblait heureuse de faire son travail malgré sa timidité visible.

"- Bonjour, j'aurais voulu savoir si je pouvais récupérer mes vêtements.
- Mais bien sur.
- Et euh merci de vous être occupée de moi.
- Il n'y à pas de quoi.
- Bien, laissez nous et allez chercher les vêtements de cette noble personne.
- Bien monsieur. "

Elle semblait être d'une bonne humeur à toute épreuve, le toubib lui avait parlé sèchement, et elle avait répondu avec le sourire et cette voix... si mélodieuse. Une fois l'infirmière partie, le toubib s'adresse à moi:

"- Il ne faut pas faire attention, elle est toujours comme cela, cela à pourtant le don de m'énerver.
- ..."

Je laisse le docteur à ses réflexions, et je fais bien car il part un peu plus tard. A son retour, il est accompagné de l'infirmière qui me rapporte mes vêtements. Il me dit alors qu'une fois habillé si je me sens bien je peux partir...

Cela fait maintenant une semaine que je découvre cette ville, je viens chaque soir me reposer dans l'hôpital, n'ayant nul endroit ou aller. Du coup, le soir, je discute avec les infirmières dont Nina, celle qui s'est occupée de moi à mon arrivée ici. Assez rapidement, il y eu entre Nina et moi un lien indescriptible, ce n'était pas de l'amour, ça c'était sur. Et pourtant on s'entend à merveille. Aussi, cela ne m'étonne pas lorsqu'elle me propose de dormir chez elle, dans la chambre d'ami. Gêné, je lui pose alors toute une série de question à laquelle elle me répond de sa voix toujours mielleuse:

"-Ton mari est d'accord?
- Mon mari est parti il y a bien longtemps maintenant."

Ça me paraissait 'trop' naturel qu'une femme aussi charmante soit mariée.

"- Et tu vis toute seule?
- Avec ma fille.
- Et tu n'as pas peur de ce que les gens pourraient dire si tu héberge un jeune homme comme moi?
- Non, rien que d'avoir pu élever ma fille seule les a fait parler.
- Bon, ben je crois qu'il serait malpoli de refuser une si alléchante proposition alors.
- Chouette, tu verra on va bien s'amuser. "

La série de question s'arrêta là, elle paraissait avoir eu énormément de problèmes et les avait surmontés seule, cette femme était un ange, ou quelque chose comme ça.

Chez elle, je fais la connaissance de Lou, sa fille, bien sympathique au premier abord, on verra avec le temps. Lou sort peu après mon arrivée dans cette demeure où l'on m'installe dans la chambre d'ami. Je me couchai peu après le repas car un coup de fatigue m'affecte.

Le lendemain, Nina vient me réveiller car un cortège doit avoir lieu. Je ne discute pas en comprenant que ce soit si important pour elle, je m'habille et nous sortons en direction du cortège. Ce cortège me fait penser à un mélange entre un cortège de carnaval et un cortège royal. Ça ne m'intéresse pas vraiment, jusqu'à cette boule de feu qui vient droit vers moi et qui disparait comme elle est apparue.

"- C'est de la magie? De la vraie magie?
- Oui, ici ceux qui savent s'en servir obtiennent rapidement des postes importants en général. Certains par contre décident d'amuser la galerie pendant le cortège mensuel de la princesse Cindy.
-..."

Je suis bouche bée en voyant les tours de magie que font les petits mages devant moi, c'est alors que je la vois. Cette fille superbe, qui, je le comprend très vite, n'est autre que cette fameuse princesse. La magie m'avait déjà pas mal époustouflé mais là... là, mon souffle était court, mes joues s'empourprèrent et mon coeur se mit à battre très vite, il me semble que c'est appelé "coup de foudre", mais je n'en avais jamais eu auparavant, je ne pouvais pas être sur de ce que c'était. Ma béatitude était certaine elle, car lorsqu'elle retomba, je ne pus m'empêcher d'être gêner par ce qui m'entourait: Nina me tirait par le bras tandis que nous faisions comme tout le monde, nous rentrions chez nous, chez elle... La princesse... Magnifique...

Un mois déjà que Nina m'héberge. Elle et Lou sont aux petits soins pour moi, Lou moins que sa mère mais tout de même, je me plais énormément dans cette petite demeure très chaleureuse. Ce n'est qu'après la visite des deux collecteurs d'impôts que je compris à quel point la vie moyenâgeuse était difficile. je me mis à la recherche d'un emploi, mais j'avais plein de problèmes à en trouver. Pas assez costaud pour devenir forgeron, pas assez bon au combat pour devenir mercenaire, pas assez intellectuel pour devenir "rangeur de documents", archiviste quoi, bref pas assez tout. J'eus alors une idée, le toubib m'avait donné le nom du garde qui m'avait aidé, j'allais aller solliciter son aide une fois de plus.

J'expliquai donc à Gardakan ce qui m'arrivait, et il accepta, sans prendre le temps de réfléchir, de m'entrainer au combat au corps à corps. Cela me prit longtemps mais je parvins petit à petit à maitriser cette arme qu'il m'avait offerte: le bâton. Il m'avait d'abord fait essayé l'épée bâtarde, mais son maniement demandait une force que je n'avais pas, nous sommes donc passé à autre chose assez rapidement et après quelques essais, j'ai choisi cette arme.

Entre temps, je ne ratais pas un défilé de la belle princesse. A chaque fois, je la cherchais du regard, puis lorsque je l'avais trouvée, je ne la lâchais plus des yeux. Il me sembla même qu'à certains moments, elle me fixait intensément, mais cela ne devais être que le fruit de mon imagination, au vu de la foule, elle devait simplement s'attarder sur le côté où je me trouvais.

Fort de mon nouvel apprentissage, je retourne chercher un travail pour pouvoir payer ma nourriture et les dépenses que je pourrais occasionner à Nina. C'est lors de cette recherche que je vu cette affiche: "RECHERCHE: John Warold, vif, prime de cinquante pièces d'or à quiconque le capturera, recherché pour diverses escroqueries en centre ville." Ma décision était prise: je trouverai ce John Warold...

La traque est étrange, on y ressent une sorte d'amour de la personne pourchassée pour la prime qu'il va rapporter mais en même temps, on y ressent le dégout, la colère ou même la haine pour ce qu'il a fait. Bon celui-ci n'a rien fait de bien grave ou de bien exceptionnel mais cette petite somme aidera déjà Nina et Lou tout en permettant de tester mon habileté au combat avec le bâton en situation de combat réel. Je me rends donc dans les coins les plus sombres de la ville pour en apprendre plus sur ma proie. La chance me sourit en milieu d'après midi lorsqu'un homme, ressemblant comme deux gouttes d'eau au portrait sur l'avis de recherche, s'approche de moi avec un air menaçant. Il sort un couteau et le pointe vers moi en me réclamant tout mes objets de valeur. Je refuse clairement et pare le coups qu'il s'apprêtait à me donner d'un revers du bâton. Je donne un coups à mon adversaire afin de le faire reculer: manier un bâton au corps à corps est plus complexe que je le pensais. Mais cet adversaire est trop rapide et est déjà sur moi pour en finir, je n'ai plus le temps de parer et ferme les yeux en attendant le coup qui ne vient pas.

Je réouvre alors les yeux et je vois un homme assez grand aux cheveux crolés semblant s'amuser avec John Warold dans une joute à la dague au niveau impressionnant. Le nouvel intervenant est fort mince mais cela ne semblait pas gêner son adresse à la dague. Le combat atteignait son apogée lorsque l'homme crolé sortit une deuxième dague d'on ne sait trop où et la planta dans le coeur de son opposant.

Tiens? Que se passe-t'il? Le décor change brusquement, si brusquement que je me retrouve par terre. Je me fais ruer de coups. Je reconnais au moins l'endroit où je suis, je suis près de mon école. La violence des coups a dû interrompre le rêve. J'entends des voix, on crie. Des gens bougent autour de moi. Les coups continuent mais se font plus espacés, j'ai beau me débattre, rien y fait, j'ai l'impression de ne servir à rien. J'ai la tête qui tourne, je ne comprends pas ce qu'il se passe. Les coups s'arrêtent, je me relève et fais le point sur ce qu'il se passe autour de moi. Des amis engueulent un mec que je n'aime pas et qui ne m'aime pas, j'en comprend que c'était lui l'attaquant, qu'il m'avait frappé à la tête par derrière. Je ne comprend pas, mon rêve est en relation avec la réalité... Est ce vraiment un rêve? Je vais voir le docteur et je lui explique tout ce qui m'arrive. Il nomme ça "résidu de la crise d'épilepsie: une absence", c'est à dire une crise d'épilepsie mineure, durant juste quelques menues secondes au grand maximum.

Nouveau changement de décor, je suis à nouveau face au crolé combattant à la dague.

"- Beau combat le crolé.
- C'est quoi ça un crolé?
- C'est un mec qui a des cheveux comme les tiens.
- J'ai les cheveux bouclés, je suis donc bouclé pas crolé.
- C'est pareil, c'est un patois d'où je viens.
- Et tu viens d'où?
- D'une contrée très lointaine appelée Belgique.
- Jamais entendu parler."

Nous avons encore discuter un moment puis il vérifia que je n'avais rien d'intéressant sur moi. Il était intéressé au moment où il m'avait aidé et en avait profité pour abattre un concurrent direct...

Quelques jours après mon agression, je m'entraine avec Hanger, le voleur qui m'avait aidé. Pour ce geste, je lui ai offert la moitié de la prime offerte pour John Warold. Prime qui était descendue de cinquante à trente pièce à cause de l'état de ce bandit, il était demandé de le ramener vivant. Pour l'entrainement que je reçois, je lui ai promis de lui offrir la prime des deux prochains bandits que je capturerai. Mais cela en vaut la peine après tout, j'aurai mis bien plus de temps à parvenir à un tel niveau de combat au corps à corps et donc, j'aurai mis bien plus de temps à pouvoir reprendre la chasse aux bandits, la chasse aux primes.

Lorsque j'avais donné ma part à Nina, elle avait d'abord refusé en disant que cela lui faisait plaisir de m'aider. Elle avait finalement accepté en comprenant combien il était important pour moi de contribuer à ma survie en ce monde inconnu.

Hanger et moi rentrons en ville après une journée d'entrainement intensif. Je suis couvert de coupures légères. Je me tourne vers ce voleur pour lui souhaiter la bonne soirée et je bute contre quelque chose ou quelqu'un. Je regarde contre quoi j'ai buté et je ne vois rien, seule une voix, sortant de nul part se fait entendre:

"- Hey, vous pouvez pas faire attention où vous mettez les pieds?
- ... Qu...Qui est là?
- Sa mère le poney, j'ai encore oublié que l'on ne pouvait pas me voir."

Des paroles à la limite de l'intelligible sont prononcées et il redevient visible. Il avait une barbe et une moustache taillées afin de faire le tour de la bouche et une ligne rejoignant les oreilles. Ses cheveux bruns étaient coiffés "proprement", coupés courts. Il portait des lunettes assez petites, fort petites pour l'époque d'ailleurs. Ses vêtements faits de soie rouge et brodés d'or sur les manches paraissaient donner au personnage, une prestance que sa cape améliorait encore...

Mon entraînement avec Hanger s'est terminé hier. Il a amélioré sa vitesse, tandis que je me suis simplement amélioré au combat. Tout ça n'aurait pas été aussi fructifiant si Dali n'avait pas profité de nos entraînements pour parfaire sa discrétion pour quand il se met invisible. Le silence de son déplacement est maintenant à un niveau étonnant, mais en contrepartie il n'a aucun sort de combat.

Aujourd'hui, c'est le premier des sept jours que je me suis offert avant de devoir repartir à la chasse à la prime. Et donc j'en profite pour accompagner Nina dans une de ses journées ordinaires, une journée de travail à l'hôpital.

Je la suis partout et je l'aide tant que je peux dans son travail. On commence avec une patiente âgée dont on sait qu'elle risque de ne pas passer la nuit, non seulement à cause de son âge mais aussi à cause de sa maladie. C'est une maladie contre laquelle les gens d'ici n'ont aucun médicament, aucun sort efficace. D'après la description, ce serait la peste noire!!! Horreur!!!

Je suis d'abord pris de panique et commence à me gratter partout, mon cerveau réagit à ce que je viens d'apprendre et j'ai l'impression d'avoir des insectes sur tout le corps... C'est d'une voix triste que Nina me rassure:

"- Ça ne sert à rien de t'exciter comme ça, les insectes causant cette maladie ont tous été exterminés par des hommes dans des combinaisons étranges. Depuis qu'ils sont venus, plus aucun cas n'a été recensé. Elle est la première à avoir été piquée par ces bestioles et pourtant elle est la dernière survivante parmi tous les malades que l'on a eu. Je la plains et je ne voudrais pas être à sa place. Ce qu'elle a vécu est horrible. Elle a vu ses amis et les membres de sa famille mourir les uns après les autres."

Je ne répond rien, cela me touche mais que dire face à tant de tristesse? On reste alors quelques minutes là, à rester immobiles et silencieux. Finalement, nous avons bougés et sans mot dire, nous sommes allés voir le patient suivant. Il s'agissait d'un homme d'une trentaine d'année blessé par des objets tranchants visiblement.

"- Cet homme a tué des tas de gens et est haï à cause de ça. Moi je crois en lui, depuis son admission ici, il n'a été désagréable ou violent envers personne. Je veux croire qu'il existe du bon en chaque homme, en chaque femme. Personne n'est foncièrement mauvais."

Ce discours était intriguant, on avait presqu'envie de la traiter de folle. Mais en même temps on se remettait en question et on en finissait rapidement par se dire qu'elle avait raison. Qui est le plus humain entre elle qui pense et agit selon le principe que chaque être humain possède du bon en lui et la personne qui pense qu'il y a des hommes bons et des hommes mauvais, et que les hommes mauvais doivent être éradiqués bien sur?

Nina est une personne qui aime la vie ainsi que les gens en eux même, que ce soient de vrais anges ou les pires crapules que la terre ait porté, rien n'ébranle sa perception des choses: chaque être humain est bon, même si c'est parfois caché au plus profond d'eux. Cette perception était telle qu'elle en était admirable mais d'un autre côté, cette façon de voir les choses me faisait peur puisqu'elle pouvait l'amener à croire qu'un mec la menaçant ne la tuerais pas en vertu de cette bonté.

Naïve donc, souriante et aimable, ces trois mots (sont trois mots du dictionnaire) caractérisent bien Nina. Mais au delà de ces valeurs humaines, Nina possède une sorte de sixième sens.

Lors d'une de ces journées où je l'accompagnais et l'aidais, elle eut une réaction étonnante. En effet, subitement, elle changea de rythme de marche. Elle passa d'une marche lente et légère semblable à celle d'une petite fille heureuse à une marche rapide semblable à celle d'une mère s'inquiétant pour son enfant. Dans le même temps, elle changea de direction et entra dans une chambre non prévue par son planning...

Du sang, beaucoup de sang et un patient, blessé, coupé en deux. D'instinct, elle appela à l'aide et se mit à soigner l'homme aussitôt. Du monde arriva et après une rapide explication se sépara pour retrouver le coupable, moi je restait près de Nina, il ne fallait pas perdre de vue que l'assassin avait raté son coup et pouvait revenir. Nina concentrait de l'énergie et finit par lancer un sort de soin, d'une puissance considérable au bout de quelques secondes à peine. Dans les mangas, on aurait probablement appelée sa réaction "avoir un grand sens du combat", combat contre la mort, combat pour la vie... Mais le plus important était qu'elle l'avait fait sans réfléchir, sans hésitation.

Nina possède donc sept sens et une humanité incomparables, on pourrait donc facilement la comparer à un ange. Et sa fille que je voyait peu me semblait posséder les même qualités que sa mère, à quelques détails près.

Cet évènement m'a ouvert les yeux, je vais repartir à la chasse à l'homme avec comme première cible l'assassin de l'hôpital. Il y a des choses dans ce monde parallèle que j'aime au point de vouloir les protéger.

Je dois d'abord retrouver Hanger etDali, ils sont chouettes et s'ils m'accompagnaient, la route n'en serait que plus amusante. Je n'ai aucune difficulté à trouver Hanger, il se trouve dans la rue commerçante et avance tranquillement alors même qu'un vendeur hurle "Au voleur!". Je l'interpelle et il s'approche avant de savoir ce que je veux, du moins, j'imagine. L'explication est de courte durée, il accepte de venir en échange d'une partie des objets que je trouverais en route. Nous nous mettons ensuite à la recherche de Dali qui doit s'amuser invisible quelque part. Nous allions abandonner quand...

"- Aie! Oups..."

C'est Hanger qui l'avait trouver, et ils étaient maintenant tous les deux les fesses par terre, et visible aussi. Nous étions au même endroite que là où nous l'avions trouvé la première fois.

"- Hey tu passes tes journées ici ou quoi?
- Euh... presque... C'est... surtout que j'aime bien venir ici regarder les gens passer..."

Hanger fit alors remarquer que nous étions en face d'un établissement de bain, un endroit ou les gens vont se baigner dans des sources chaudes, et où hommes et femmes sont séparés par des parois en bois. Je vous laisse imaginer ce que pouvait faire Dali à cet endroit avec le trou dans la paroi donnant sur le bain des femmes... Toujours est il qu'Hanger et moi même avons dit de concert:

"- PERVERS!"

Après s'être confondu en explications diverses, Dali se calme et nous demande ce que nous faisons là. On lui explique en riant parce que ses explications nous ont fait rire et qu'on ne s'en est toujours pas remis. Il décide de nous rejoindre sans qu'on ait eu le temps de le lui proposer.

Maintenant que nous nous sommes retrouvés, nous parlons déjà de nous séparer mais juste provisoirement en nous promettant de se retrouver au soir devant l'hôpital. Nous avons chacun une mission précise, Hanger, connaisseur des milieux mal famés, doit se renseigner sur l'agresseur de l'hôpital. Dali, avec son invisibilité quasi naturelle, doit arpenter la ville dans l'espoir de le retrouver. Quand à moi, je dois me renseigner le plus possible sur la façon de procéder de cet inconnu.

*** La journée se passe et chacun fait son travail consciencieusement, je suppose. ***

Après que le soleil soit aller se cacher derrière l'horizon, nous nous retrouvons donc comme prévu. Hanger avait une étrange tâche rouge sur le front, comme s'il avait passé la journée avec quelque chose serré contre le front. Et il ne dit qu'une chose:

"- Ce type n'est pas connu des bandits de cette ville."

Dali, quand à lui nous apprit qu'il n'était pas parvenu à trouver cette homme. Il n'y a visiblement que moi qui ai apprit quelque chose. En effet, l'homme devait être connu dans cette ville car aucun inconnu à par moi n'avait pénétré l'hôpital. Il devait aussi avoir une lame très longue et très aiguisée pour avoir coupé le mec en deux et avoir coupé aussi le matelas du lit à même hauteur.

Le lendemain...

Cette nuit, un nouveau crime a eu lieu. Même endroit, même mode opératoire, même victime. Il n'y a plus de doute possible, il doit être en ville et il y reste calmement en ayant le moyen de s'assurer que sa cible soit bien morte. Par deux fois maintenant, son crime a été déjoué par les infirmières, rien ne laisse penser qu'il va s'arrêter avec si peu. En plus, la victime a tout oublié des soirées où se sont déroulées les agressions. Nous nous éparpillons une nouvelle fois les tâches; Dali va à nouveau parcourir les rues mais cette fois dans le but de surveiller les entrées et sorties de la ville, juste au cas où. Hanger va faire le tour de l'hôpital pour repérer les coins par où il pourrait entrer et sortir. Pendant ce temps, je dois surveiller la victime des deux précédentes agressions et la protéger.

Boulot facile pour moi, mais long et ennuyant. Mon temps me paraît extrêmement long, je n'ai rien d'autre à faire que regarder une personne dormir. La journée se passe accompagnée de l'apologie de la monotonie, seules deux infirmières sont venues vérifier que le patient restait stable.

Soudain, alors que je m'endors, une ombre se glisse dans la chambre dont les lumières magiques avaient été éteintes. M'emparant de mon bâton, je scrute dans l'obscurité de la chambre pour trouver l'ombre en question. Un bruit retentit, bruit caractéristique d'une lame que l'on dégaine, près du lit du patient. Frappant à l'aveuglette, je sens mon bâton heurter quelque chose, quelque chose de dur, probablement la lame de mon adversaire. Un combat s'ensuit, mon adversaire me paraît faible, à moins qu'il ne cherche pas à me tuer, voire même à me vaincre. Je frappe et je frappe sans cesse, je suis bloqué à chaque coup, c'est énervant.

Subitement, un sifflement rapide file dans l'obscurité. Par réflexe, je place mon bâton en diagonale devant moi et je recule d'un bond. Bon bâton est alors heurter par quelque chose, toujours par supposition, j'en déduis qu'il s'agit de l'épée de mon adversaire. Sans mon réflexe, j'aurais probablement été coupé en deux sans autre forme de procès. L'instant d'après, mon adversaire avait disparu...

Par la suite, des gardes ont été affectés de manière permanente à l'hôpital et certains l'avaient même été au patient plus particulièrement. Du coup notre petit trio se retrouve sans rien à faire. Tout s'était arrangé pour le patient mais nous n'avions pas reçu un sou pour tout ce que nous avions fait. Nous retournons donc à nos occupations lorsque, soudain, un groupe de barbare fonce vers nous, et ils sont nombreux. Nous nous mettons à courir dans des directions différentes.

Je cours mais je les entends me suivre. Ils m'ont pris en chasse. Je cours, les arbres défilent à mes côtés et le sol... SE DÉROBE SOUS MES PIEDS????

Mais c'est pas vrai... Je vais mourir bêtement, sans avoir remarqué que j'arrivais au bord d'une falaise. En plus, en bas ce n'est pas de l'eau, c'est un sol normal... Je vais m'écraser....

"-Félicitation jeune homme, vous êtes guéri.
- Hein? Où suis je?
- Mais à l'hôpital voyons, ne me dites pas que vous venez d'avoir une absence.
- Mais non docteur, je jouais avec vos pieds."

Bon, faut le reconnaitre, je ne sais pas du tout de quoi il me parlait, mais je pense avoir compris que je suis guéri de mes absences et crises d'épilepsie. N'aurais je plus jamais de voyage dans cet espèce d'univers parallèle? Terminerais-je ma vie lamentable sans revoir Hanger et Dali? Sans revoir Lou et Nina? C'est une bien triste perspective qui s'ouvre devant moi, jamais plus je ne pourrais me comporter comme avant.


... A suivre (ou pas)
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MessageSujet: Re: Petit texte inspiré de ma vie   Petit texte inspiré de ma vie Icon_minitimeJeu 24 Déc - 16:07

ta écrit tous sa? GG
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Ronhin
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MessageSujet: Re: Petit texte inspiré de ma vie   Petit texte inspiré de ma vie Icon_minitimeJeu 24 Déc - 16:10

oui j'ai écrit tout ça, mais faut le lire pour me féliciter xD

c'est un texte que je tire de là: mon blog je l'ai pas écrit en une fois hein ^^
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MessageSujet: Re: Petit texte inspiré de ma vie   Petit texte inspiré de ma vie Icon_minitimeJeu 24 Déc - 16:12

dsl mais j'ai pas trop le temps de le lire la peut-être plus tard.
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MessageSujet: Re: Petit texte inspiré de ma vie   Petit texte inspiré de ma vie Icon_minitime

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